Prévention

Urbanisme

Sirène d'alerte : comment réagir au signal ?

En cas de catastrophe naturelle ou technologique ayant des conséquences graves pour la population, le dispositif Orsec (Organisation de la Réponse de Sécurité Civile) peut être déclenché par les autorités publiques.

Le signal national d'alerte est reconnaissable au son montant et descendant que vous avez déjà entendu lors de l'essai mensuel d'une durée d'1 minute et 41 secondes. Le signal d'alerte enchaîne 3 cycles de cette sonnerie séparés d'intervalles de 5 secondes. La fin de l'alerte est annoncée par un signal continu de 30 secondes.

Afin de savoir réagir efficacement en cas d'alerte ou face à un sinistre, il convient d'adopter les comportements et réflexes suivants :

De manière générale : Afin de connaître les risques, leur nature, les moyens de se protéger avant la crise, et les conduites à tenir pendant et après sa survenue, le ministère de l'Intérieur propose plusieurs brochures consultables sur son site interne : Comment se préparer ?

DICRIM (Document d'Information Communal sur les Risques Majeurs) et PCS (Plan Communal de Sauvegarde)

DICRIM

Le Document d’information communal sur les risques majeurs (DICRIM) a pour but d'informer la population sur les risques existants sur le ban communal et les moyens de s'en protéger.
Il indique les mesures de prévention, de protection et de sauvegarde (dont les consignes de sécurité) relatives aux risques auxquels est soumise la commune. Il est élaboré par le maire qui informe de son existence par voie d'affichage et le met à disposition en mairie pour une libre consultation (art R125-10 et 11 du code de l'environnement).
Dans les collectivités avec zones inondables, le maire avec l'assistance des services de l'État procède à l'inventaire des repères de crues existants et établit les repères correspondant aux plus hautes eaux connues (PHEC). La collectivité matérialise, entretient et protège ces repères (art L563-3 du code de l'environnement).

Il revient au maire de rendre public ce document d’information communal.

Ce document est consultable ci-dessous.

DICRIM (Document d'Information Communal sur les Risques Majeurs) Consulter le DICRIM (Document d'Information Communal sur les Risques Majeurs)

Périmètre de sécurité de la centrale nucléaire de Cattenom

Le plan particulier d’intervention de la centrale de Cattenom (Moselle) est élargi à 20 kilomètres. Désormais, 71 communes supplémentaires intègrent le périmètre de sécurité. Celles-ci devront suivre certaines recommandations.
Ce ne sont plus 41 mais 112 communes qui devront désormais se soumettre au plan particulier d’intervention (PPI) de la centrale nucléaire de Cattenom (Moselle).
Le plan d’intervention est ainsi élargi à 20 kilomètres autour de la centrale, contre 10 kilomètres précédemment.
Cette nouvelle directive ne signifie pas que le risque est plus important, mais le principe de précaution est renforcé.
Ségolène Royal, ancienne ministre de l’écologie, est à l’origine de cette décision prise en 2016. Cette même année, une circulaire précisant la nouvelle doctrine d’Etat en matière de sûreté nucléaire a été soumise aux préfets.
Le renforcement de ce plan fait notamment suite à la catastrophe nucléaire de Fukushima, au Japon , survenue en 2011.
Des recommandations particulières : Les personnes résidant dans ces 71 nouvelles communes concernées devraient recevoir un courrier prochainement, dans lequel seront détaillées les consignes liées à l’élargissement du plan. Les habitants concernés devront notamment se fournir des pastilles d’iode, qu’ils seront invités à prendre en cas d’incident.
La zone d’évacuation immédiate est également élargie à 5 kilomètres, contre 2 kilomètres auparavant.

Information préventive Consignes en cas d'accident Campagne de distribution d'iode

En complément de la distribution d'iode effectuée en janvier 2016 autour des centrales nucléaires dans un rayon de 10 km, les personnes vivant dans un rayon de 10 à 20 km autour d'une des 19 centrales nucléaires ont reçu en septembre un courrier leur permettant de retirer gratuitement en pharmacie leurs boîtes de comprimés d'iode stable. Ce courrier a été également adressé aux établissements recevant du public comme par exemple les écoles, les collèges et les lycées.
En cas d'accident nucléaire, la prise de comprimés d'iode stable (sur ordre des autorités) est un moyen de protéger la thyroïde contre les effets des rejets d'iode radioactif. En effet, l'iode stable sature la glande thyroïde qui ne peut plus capter ou fixer l'iode radioactif. Les enfants et les femmes enceintes sont particulièrement concernés par cette mesure.
Pour en savoir plus sur cette campagne de distribution, vous pouvez consulter le site www.distribution-iode.com ou contacter par mail campagneiode@interieur.gouv.fr
Rappel :
Dans une situation d'accident de cette nature, l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) rappelle les gestes à suivre :